Qu’est-ce que la Pyélonéphrite et Comment Savoir si Nous l’Avons ?

Femme médecin faisant des analyses

La pyélonéphrite est une infection rénale qui, bien que bénigne dans la plupart des cas, peut occasionner de sérieux soucis de santé si elle est négligée. Engendrée par la prolifération des bactéries dans l’urine, puis dans la vessie, et ensuite dans le rein, la maladie est cependant traitable, mais encore faudrait-il savoir comment.

Ci-dessous, retrouvez toutes les informations importantes concernant la Pyélonéphrite : l’origine, les personnes vulnérables, les symptômes ainsi que le mode de traitement.

Tout savoir sur cette infection

La pyélonéphrite est une conjugaison de 2 infections bactériennes : la pyélite et la néphrite, qui affectent le rein. La pyélite s’attaque à la poche membraneuse du rein, appelée bassinet ou pyélon, pendant que la néphrite, elle, infecte le tissu spongieux du rein, appelé parenchyme.

Généralement bénigne, la pyélonéphrite touche la femme âgée entre 15 et 65 ans, mais une forme chronique peut apparaître chez le bébé ou l’enfant. Parce que l’anus est moins distant de l’urètre chez la femme que chez l’homme, la pyélonéphrite (ou toute autre une infection urinaire) est rare chez ce-dernier.

Dans 80 % des cas, la pyélonéphrite survient suite à une cystite mal soignée ou tardivement détectée. La bactérie (plus fréquemment la Escherichia coli, ou plus rarement la Candida albicans) infecte tout d’abord l’urine, contamine ensuite la vessie, et remonte dans le rein. Dans le reste des cas, l’infection peut être due à une constipation, une malformation, ou une obstruction des voies urinaires. Selon l’abondance et la violence des symptômes, il existe 2 cas de pyélonéphrite : le cas classique et le cas aigu.

La fièvre n’est pas forcément l’un des symptômes

L’augmentation de la température n’est pas nécessairement un symptôme de pyélonéphrite. En fait, la fièvre n’intervient que dans le cas aigu, où elle est alors forte et s’accompagne de frissons et transpirations. La pyélonéphrite aigüe se manifeste aussi par une tachycardie, des douleurs lombaires, diarrhées et vomissements.

Quant à la pyélonéphrite classique, on observe une grande fatigue chez le patient, une miction douloureuse et très fréquente, une décoloration cutanée, des troubles respiratoires, douleurs abdominales et/ou dorsales.

Comme mentionné plus haut, la pyélonéphrite est la conséquence une cystite mal soignée ou tardivement détectée. Donc, si vous ressentez ces symptômes, contactez immédiatement votre médecin pour une analyse d’urine, un bilan sanguin et un diagnostic afin de détecter ou non l’infection, et le cas échéant, démarrer le traitement.

Comment puis-je traiter la Pyélonéphrite ?

Le traitement de l’infection consiste le plus souvent en la prise de médicaments (antibiotiques, antalgiques ou antispasmodiques) à domicile, et le suivi de l’évolution du traitement par le médecin entre 48 et 72h.

L’hospitalisation n’est envisagée que dans les cas de grossesse ou de pyélonéphrite aigüe grave, et l’opération, dans les cas de malformation ou d’obturation des voies urinaires. La durée du traitement varie entre 10 et 14 jours.

Vous noterez aussi qu’il existe des pratiques que vous pouvez adopter pour prévenir l’infection. Il est conseillé de :

  • Uriner régulièrement et après un rapport sexuel ;
  • Constamment s’hydrater ;
  • Pratiquer une bonne hygiène intime sur vous comme sur le nourrisson ;
  • Consommer régulièrement du jus de canneberge.
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